Gymnasia (Chris Lavis, Maciek Szczerbowski, 2019)

Quand j’ai rencontré le petit garçon décédé dans le gymnase de son école… !

Aujourd’hui, mardi 21 juillet 2020, je vous propose un aperçu d’une œuvre de réalité 
virtuelle que j’ai vue une première fois au Centre Phi, puis une deuxième fois à plusieurs 
reprises dans le confort de ma chambre grâce à l’évènement « PHI VR TO GO » créé 
spécialement pendant le confinement ! Il me semble que j’avais également vu l’œuvre la 
première fois au Festival Fantasia en 2019. Quoiqu’il en soit, c’est l’un des films de 
réalité virtuelle les plus poignants que j’ai vus grâce à sa mise en scène brève mais très efficace pour venir nous chercher !

Je ne connais pas encore très bien le monde de la réalité virtuelle dont j’espère bien découvrir toutes les facettes, mais ce court-métrage là m’a fascinée tout autant qu’il m’a fait peur, et m’a mise mal à l’aise avec l’apparition soudaine du petit garçon en état de décomposition. Je voulais presque m’enfuir, mais je ne pouvais pas. C’est cela qui rend la réalité virtuelle effrayante à certains moments ! Que diraient nos ancêtres qui avaient crié à la vue d’un train arrivant en gare de la Ciotat s’ils voyaient Gymnasia ?

Plongez dans les reliques du gymnase d’une école dans lesquelles revivront devant vos yeux les souvenirs d’une enfance lointaine.

Je me suis effectivement retrouvée dans le fameux gymnase éclairé par une lumière apaisante jusqu’à ce que l’on me propulse contre mon gré sur la scène, seule. Je cherche alors désespérément de l’aide, car d’un côté, la sensation que j’éprouve devant une œuvre de réalité virtuelle ressemble à celle que j’éprouve pendant un épisode de paralysie du sommeil. La dame arrive enfin. Je crois au hasard, sauf quand j’écris. Je suis soulagée un moment, avant de frôler la crise cardiaque lorsque le petit bonhomme décédé apparaît près de moi en me fixant un long moment ! Après quelques instants à apprécier le cours de chant auquel je suis invitée à participer, le noir est déjà là, et je reste sur ma faim, encore une fois… Malgré sa durée trop courte, ce film est une petite pépite d’or à tous points de vue : histoire, scénario, mise en scène, art, émotions, et même jeu d’acteur ! Je donne quatre étoiles.

N’oubliez pas de laisser parler vos émotions devant une œuvre, car elles peuvent vous étonner !

À la semaine prochaine pour une nouvelle histoire !

Références

Image mise en avant : Site Internet de l’Office national du film du Canada