Photographie, cinéma, ou même les tableaux, ce qui importe est la fascination pour les visages anciens, ou pourquoi pas, la reproduction de cette fascination de nos jours. Principalement des enfants, dont l’innocence et la vulnérabilité font partie des thèmes les plus purs de ce monde. Je considère personnellement tout (et je ne parle pas que du XXème siècle !) ce qui s’est passé avant les années 1960 comme un monde à part entière, fascinant, merveilleux, et empreint d’une classe difficilement égalable aujourd’hui, et qui, à mon plus grand regret, s’est selon moi estompée dès l’avènement de la culture Hippie. Cette fascination continue de me conduire vers des pensées et des comportements obsessifs, et à une mimèsis personnelle en ce qui concerne la reproduction de ces expressions faciales anciennes sous forme d’ornements quotidiens et de scénarios mentaux personnels et très satisfaisants, mis en scène quand je suis seule ou en compagnie d’autres personnes, sans que personne ne s’en aperçoive tant le sujet est inexplicable, indescriptible, et injustifiable avec des mots, et avec la rationalité de la vie qui m’est imposée tous les jours.
Sources
Auteure : Margaux Soumoy
Film
“Chelovek s kino-apparatom (Titre français : L’homme à la caméra). Réalisé par Dziga Vertov, idée et scénario de Dziga Vertov, cinématographie de Mikhail Kaufman et Gleb Troyanski, montage de Dziga Vertov, musique de Galeshka Moravioff, Vseukrainske Foto Kino Upravlinnia (VUFKU), Union soviétique, 1929, muet, 35mm, rapport image : 1.33:1, noir et blanc, 68 min.
Distribution : Mikhail Kaufman (Le cameraman)
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Extrait : 50:54 à 50:58
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